Trop souvent, la pratique spirituelle est vécue comme une échappatoire
" Trop souvent, la pratique spirituelle est vécue comme une échappatoire par laquelle nous tentons de fuir le mal-être que nous ressentons en profondeur. Nous nous réfugions alors dans des lectures, des techniques, des rituels, des cours et des activités pour compenser le manque et combler la sensation de vide, ou pire encore, pour se nourrir du sentiment valorisant d'être investi d'une "mission extraordinaire". Nous nous évadons dans un univers "merveilleux et sensationnel" en apparence, mais les souffrances de notre enfant blessé restent vives dans les oubliettes de l'inconscient. Nous cherchons à nous élever vers une lumière artificielle pour mieux occulter nos ombres...! Nous aspirons au "mieux-être", mais la stimulation mentale et la recherche d’intensité émotionnelle nous maintiennent à la surface de notre nature profonde, en périphérie de notre centre intérieur. "
Bodhiyuga